Pourquoi un SCoT Sud Vienne ?

Deux pays pour un projet de territoire

Les ex Pays Civraisien et Montmorillonnais, constitués jusqu'en 2017 de 5 Communautés de Communes sont aujourd'hui regroupées en 2 Communautés de Communes. Ils se sont rapprochés en 2013 pour réfléchir ensemble à la construction d’un territoire de SCoT. Il est en effet apparu pertinent aux élus du Civraisien et du Montmorillonnais de travailler ensemble pour former un territoire d’un seul tenant et sans enclave. Ces territoires présentent des caractéristiques communes : ils sont peu dotés en documents d’urbanisme ; Civray d’un côté, Montmorillon de l’autre représentent des centralités ; ce sont des territoires ruraux à forte identité agricole, qui dans leurs parties nord sont sous l'influence de l'agglomération de Poitiers.

Ce projet de territoire s'intègre dans une démarche de plannification urbaine et de définition de politiques publiques en matière de développement en adéquation avec les territoires voisins : le Seuil du Poitou (Poitiers-Châtellerault), le Mellois dans les Deux-Sèvres, le Ruffécois en Charente, le Parc Naturel Régional de la Brenne dans l’Indre. Le SCoT Sud Vienne, permet au territoire de faire reconnaître ses propres enjeux, d’affirmer son projet politique,  dans l'espace régional de la Nouvelle-Aquitaine.

Un Syndicat Mixte

Les échanges et réflexions menés dans le cadre d’une association de préfiguration créée par les élus début 2013 ont abouti à la détermination du périmètre d’étude ainsi qu’à la création d’un syndicat mixte dédié (le Syndicat Mixte du SCoT Sud Vienne) validées par arrêtés du préfet le 29 octobre 2013. La délibération du Syndicat Mixte du 7 février 2014 marque le lancement de la procédure d’élaboration du SCoT Sud Vienne.

 

Les objectifs du SCoT

Le SCoT a pour objectif de développer les facteurs d’attractivité du Sud Vienne et de permettre un développement cohérent et harmonieux du territoire en matière de logement, de services aux habitants, de transport, d’environnement et d’économie. Plus précisément, il a pour objectifs :

  • Maîtriser l’étalement urbain, consommateur d’espace et générateur de déplacements.
  • Permettre un développement urbain maîtrisé autour d’exigences qualitatives, notamment en tenant compte de la morphologie traditionnelle des villes et villages.
  • Favoriser le dynamisme et l’attractivité du territoire.
  • Garantir un développement solidaire et équilibré.
  • Assurer une meilleure accessibilité de tous aux commerces et services.
  • Valoriser les infrastructures existantes et projetées pour un développement économique cohérent.
  • Conserver les diversités paysagères et naturelles qui contribuent fortement à l’identité locale et à l’attrait touristique.
  • Préserver et valoriser le patrimoine bâti.
  • Préserver et valoriser les écosystèmes remarquables.
  • Maintenir les activités agricoles et forestières, tout en assurant l’équilibre entre ces espaces, afin de maintenir l’attractivité territoriale.
  • Développer un projet cohérent et partagé, respectueux de l’identité rurale du territoire.

Sur le plan des enjeux, il s’agit principalement :

  • De préserver la diversité et la qualité des paysages du Sud-Vienne notamment ses vallées (Vienne, Gartempe, Charente…) ainsi que la biodiversité.
  • D’être économe en consommation d’espace à urbaniser (renforcement des polarités, politiques à mener pour lutter contre la vacance de logements, densification des constructions).
  • De contribuer à la lutte contre la précarité énergétique.
  • De développer les axes de communication routiers (RN147 et « transversales» RN147/RN10, pour désenclaver notamment le montmorillonnais.
  • De développer les transports collectifs ferroviaires.
  • De développer l’accès au numérique très haut débit pour les entreprises et les particuliers.
  • De résorber les zones blanches de téléphonie mobile.
  •  D’enrayer un contexte de déprise démographique dans la partie Sud du territoire avec une fragilisation des 2 pôles principaux que sont Montmorillon et Civray.
  • De développer les implantations industrielles et commerciales afin d’enrayer le processus de « communes-dortoirs » de la frange NO, de limiter les migrations pendulaires, de renforcer le commerce local, de maintenir sur place la population active.
  • De susciter le développement d’une industrie agro-alimentaire.
  • Développer les circuits courts et l’agriculture responsable.
  • De maintenir l’offre de services publics, sous des formes modernisées.
  • De développer le maintien à domicile des personnes âgées par l’adaptation des logements et les technologies numériques.